Seconde Passerelle

24 élèves par classes

Fin des cours à 15h15

Pour qui ?

Pour les élèves de 3ème en difficulté, et pour lesquels le redoublement n’est pas jugé opportun par l’équipe pédagogique et dont le projet professionnel n’est pas clairement défini.

Comment ?

Cette seconde «Passerelle» a pour objectif de dynamiser, compléter et élever le niveau des connaissances, développer l’autonomie, faire acquérir des méthodes de travail, aider chaque élève à construire un projet d’orientation en tenant compte de ses capacités et de ses goûts.

Sur la base d’un emploi du temps de seconde générale et limitée en effectifs, cette classe a été mise en place pour redonner confiance aux élèves et éviter leur décrochage scolaire.

Ainsi, les enseignants reviennent sur le programme de 3ème pour gommer les lacunes et insistent sur la méthodologie et la rigueur pour amener les élèves à un fonctionnement qui leur permettra de réussir leurs années lycée. C’est également une classe « d’orientation » car à l’issue de cette année de passerelle, certains choisissent de poursuivre en seconde générale, d’autres, ayant mûri leur projet personnel, s’orientent vers une formation professionnelle. Le recrutement se fait sur dossier et entretien avec le directeur adjoint du lycée.

L'orientation

A l’issue de cette classe, en fonction des résultats et des motivations des élèves, une seconde générale ou une voie professionnelle peuvent être envisagées. Ils sont aidés et accompagnés individuellement dans leur réflexion.

Adolescence et motivation : Une histoire compliquée

Le manque de motivation pour le travail scolaire est une des grandes constantes de l’adolescence. Désemparés, oscillant entre exaspération, punitions ou lâcher prise, les parents ne savent comment réagir face à un adolescent qui semble incapable de faire ce qu’il faut pour réussir correctement, devant son énorme résistance à l’effort, d’autant que cette attitude peut tout à fait succéder à une période de scolarité satisfaisante.
Bien sûr, il arrive que cette panne de motivation et ce fléchissement scolaire soient réactionnels à des événements extérieurs : maladies, décès, séparation parentale, rupture amoureuse ou d’amitié.
Mais bien souvent, ils s’inscrivent dans un processus d’adolescence, caractérisé par les transformations corporelles de la puberté et les remaniements psychiques qui vont avec. On a l’impression que mobilisé par ce grand chambardement, l’adolescent économise ses forces ou les garde pour d’autres combats.
De nombreuses conduites de ce qu’on peut nommer des sabordages scolaires s’expliquent par cette impasse. Risquer l’effort sans garantie de succès, c’est pour certains insurmontable : une confrontation beaucoup trop douloureuse à leurs limites et à leur défaillance. Car lorsque l’on ne fait rien, on sait au moins pourquoi on rate !

Mais se retrouver coincé dans cette impasse n’est pas sans risque ! L’adolescent en effet, peut se déprimer de cette image dévalorisée de lui-même, même s’il crie haut et fort qu’il n’en a rien à faire… Disons qu’il ne faut pas que cela dure trop longtemps.

Extraits tirés de « Entre nid douillet et bazar infernal » par Béatrice Copper-Royer, psychologue clinicienne.

Ainsi, à travers des enseignements motivants, un suivi personnalisé, un dialogue régulier, les enseignants et les personnes qui gravitent autour de la scolarité du jeune, essaieront de créer une confiance et un fonctionnement vertueux et bienveillant autour du triptyque « élève-parent-école ».

L'accompagnement

L’accompagnement personnalisé (AP) s’articule pour permettre à tous les élèves de réussir. Celui est intégré dans l’emploi du temps des élèves. Il comprend des activités variées, parmi lesquelles :

  • Un soutien aux élèves qui rencontrent des difficultés
  • Un approfondissement des connaissances ou une autre approche des disciplines étudiées
  • Une aide méthodologique
  • Une aide à l’orientation
  • Tutorat

Pour en savoir plus ...